Depuis près d’un siècle, notre société a vu émerger la technologie Internet, aussi appelée le « réseau des réseaux ». D’abord conçu pour échanger des informations statiques, le web a évolué de sorte qu’il intègre désormais le quotidien de tout un chacun et, qu’on le veuille ou non, permet d’accomplir une multitude d’actions digitalisées. En effet, d’après l’INSEE, 70 % des français utilisent Internet quotidiennement, et pour différents usages : consultation des sites bancaires, administratifs, étude des avis et achats en ligne, réception des factures en ligne, communication avec des personnes à l’autre bout du monde en instantanée grâce à Internet, etc. Ces usages sont apparus au travers des différentes évolutions d’Internet. Si la première génération Web 1.0, aussi appelé web traditionnel diffusait des informations statiques, celle qui lui a succédé dans les années 2000 s’est davantage tournée vers le social et une dimension de partage et d’échange de contenu ou d’information. C’est là que sont apparus les premiers réseaux sociaux, blogs… Nous sommes aujourd’hui dans l’ère du Web 3.0, dans laquelle on donne désormais un sens aux données, en voyant déjà se profiler le web 4.0 qui donne une dimension d’intelligence à la technologie en faisant interagir les individus avec les objets.
Si c’est une réalité pour notre société en tant que « particuliers » et consommateurs, ça l’est aussi pour les entreprises qui doivent elles aussi saisir la balle au bond et intégrer ces outils dans leur quotidien afin de faire correspondre l’environnement professionnel à l’environnement « universel ». On parle d’ « entreprise numérique » définie comme étant « une démarche globale pour l’entreprise qui vise à développer la création de valeur par le numérique, c’est-à-dire par les usages personnels et professionnels des technologies de l’information ». Cela se traduit par la création de site Internet, par la vente en e-commerce, l’amélioration de l’interaction avec les consommateurs, la veille concurrentielle… Mais aussi avec un usage interne de plus en plus important : messageries électroniques, outils collaboratifs, travail à distance, analyse de données et bien d’autres utilisations encore. Cependant encore aujourd’hui on observe une large différence dans le développement des dispositifs numériques quand on compare les grandes entreprises aux petites et moyennes entreprises (PME).
Etat des lieux : où en sont les TPE dans leur transition numérique (ou transformation digitale) ?
Bien que pour la génération Y, c’est-à-dire les personnes nées entre 1990 et 2000, l’usage des outils digitaux semble une évidence aujourd’hui, force est de constater que toutes les entreprises n’ont pas saisi l’opportunité et restent en marge. Si c’est de moins en moins vrai pour les grandes entreprises, qu’en est-il des plus petites ? Quel est le degré de transformation digitale de ces entreprises dans le « monde numérique » ?
Une étude de l’APEC (mars 2019) démontre qu’encore aujourd’hui il y a un fort décalage entre le niveau de maturité des consommateurs et celui des PME. Dans cette étude, on découvre que 7 consommateurs sur 10 achètent et paient sur internet quand seule 1 PME sur 8 fait usage de solutions de ventes en ligne. Un exemple qui reflète le retard pris par les PME en France, et cela représente une véritable faiblesse sur un marché à fort potentiel.
Pourquoi les PME ne sautent-elles pas le pas de la Transition numérique ?
Il existe plusieurs réponses à la question du retard pris par les PME dans leur transformation digitale.
Tout d’abord, la plupart des entreprises affirme manquer de compétences pour initier des actions numériques. En effet elles perçoivent leur manque de connaissance technique comme un frein à l’intégration du numérique dans leur entreprise. Ensuite toutes n’ont pas saisi l’opportunité que le digital représente pour leur activité, ni la variété de formes qu’il peut prendre. 47 % des entreprises de petites tailles considèrent que la transformation numérique n’est qu’un phénomène de mode, et 30% trouvent les questions de la transformation numérique intéressantes mais demandent encore à être convaincues. Enfin, il existe un frein important qui repose sur la peur du coût que peut engendrer une telle transformation, et une méconnaissance des retours sur investissement.
Ne mettons cependant pas toutes les PME dans le même panier car certaines entreprises au contraire ont compris l’enjeu et ont initié la transformation sans savoir vraiment comment s’y prendre. Quand elles ont sauté le pas, c’est souvent dans le but de répondre à deux formes de pression :
- temporelle, avec un sentiment que tout s’accélère dans les processus et usages, il faut alors trouver des solutions pour pallier cette problématique ;
- économique, elles veulent trouver de nouveaux moyens pour développer leurs parts de marchés et rester concurrentielles.
Mais malgré cette bonne énergie qui fait aller les PME dans le bon sens de la marche concernant leur transition numérique, on note que de nombreux projets sont peu structurés car ils n’ont été ni anticipés ni accompagnés pour assurer leur réussite. De plus, on note qu’il s’agit souvent de projets “informatiques” et non d’une véritable transformation numérique. Les entreprises tendent plus à une logique de “dématérialisation” et transforment leurs outils au gré de leurs besoins afin d’être en phase avec les nouveaux usages.
Quelles solutions pour les PME ?
En observant le comportement des PME, on s’aperçoit que les freins majeurs sont le manque de connaissances, de temps et de visibilité sur les avantages que le numérique peut apporter à leurs entreprises. Ces freins peuvent être levés en faisant appel à des professionnels de l’informatique qui ont une vision plus générale des outils numériques existant sur le marché et de ce qu’ils peuvent apporter aux entreprises. Si les grandes entreprises peuvent se permettre de recruter du personnel dédié à leur système informatique et stratégie numérique, ou bien encore faire appel à des Entreprises de Services numériques (ESN), ce n’est pas toujours le cas pour les plus petites structures telles que les PME.
Mais il existe des solutions ! L’infogérance, ou en d’autres termes l’externalisation de la gestion du système informatique, se présente comme une solution adaptée à ce type d’entreprises. En effet les entreprises d’infogérance peuvent répondre aux besoins des PME en leur proposant des services d’accompagnement et d’intégration d’outils numériques pertinents. L’entreprise Proxival, spécialisée dans l’infogérance, propose une formule d’infogérance globale de proximité. Il s’agit d’une offre de services de conseils opérationnels durant tout le cycle de vie des projets informatiques : de la réflexion stratégique à la gestion au quotidien. Une solution qui permet aux entreprises de se concentrer sur leur véritable cœur de métier et de passer le cap de la transformation numérique sereinement : un véritable moteur de productivité !